................................................................................................................*References: la dinde (f) = turkey; une maman (f) = a mom; la morille (f) = morel (mushroom); le foie de volaille = poultry liver; le marron (m) = chestnut; le jambon cru (m) = raw ham; un cèpe (m) = cep (mushroom); un gésier (m) = gizzard; décontracté = relaxed; le fric (m) = cash; le célibataire (m) = bachelor; la robe de mariée (f) = the bridal gown; un essayage (m) = trying on; fitting (of clothes); évidemment = obviously; le mari (m) husband; plumer = to pluck; disparu(e) = vanished; le four (m) = oven; nee-kel (pronunciation for nickel) = spotless, spic-and-span; c'est une farce = it's a joke; c'est la farce de ma mère = it's my mother's stuffing (recipe)
Note générale : pour empêcher la croissance de bactéries, la farce doit être conservée au chaud ou au froid, mais jamais à température ambiante. Une fois la dinde cuite, en retirer la farce immédiatement. Les restes de farce doivent être mis dans un plat peu profond et réfrigérés sans délai.
La Farce De Ma
J'ai utilisé de la farce pour dessus de poêle aux herbes salées, je n'ai pas ajouté de sel supplémentaire et j'ai ajouté 3/4 tasse de lait et 1.5 tasse de fromage cheddar râpé. C'était délicieux. Cela aurait été bien comme écrit, à l'exception du sel supplémentaire - ce n'est pas nécessaire car la farce et la sauce worcestershire sont suffisamment salées.
Où dans les instructions est-il indiqué de faire tremper le mélange à farce ? J'ai regardé les instructions 2x et je ne vois aucune mention de trempage de la farce. Vous vous demandez si c'est une étape nécessaire ?
Molière was forced to reach Paris in stages, staying outside for a few weeks in order to promote himself with society gentlemen and allow his reputation to feed in to Paris. Molière reached Paris in 1658 and performed in front of the King at the Louvre (then for rent as a theatre) in Corneille's tragedy Nicomède and in the farce Le Docteur Amoureux with some success. He was awarded the title of Troupe de Monsieur (Monsieur being the honorific for the king's brother Philippe I, Duke of Orléans). With the help of Monsieur, his company was allowed to share the theatre in the large hall of the Petit-Bourbon with the famous Italian Commedia dell'arte company of Tiberio Fiorillo, famous for his character of Scaramouche. (The two companies performed in the theatre on different nights.) The premiere of Molière's Les Précieuses Ridicules (The Affected Young Ladies) took place at the Petit-Bourbon on 18 November 1659.
Despite his own preference for tragedy, which he had tried to further with the Illustre Théâtre, Molière became famous for his farces, which were generally in one act and performed after the tragedy. Some of these farces were only partly written, and were played in the style of Commedia dell'arte with improvisation over a canovaccio (a vague plot outline). He began to write full, five-act comedies in verse (L'Étourdi (Lyon, 1654) and Le dépit amoureux (Béziers, 1656)), which although immersed in the gags of contemporary Italian troupes, were successful as part of Madeleine Béjart and Molière's plans to win aristocratic patronage and, ultimately, move the troupe to a position in a Paris theater-venue.[18] Later Molière concentrated on writing musical comedies, in which the drama is interrupted by songs and/or dances, but for years the fundamentals of numerous comedy-traditions would remain strong, especially Italian (e.g. the semi-improvisatory style that in the 1750s writers started calling commedia dell'arte), Spanish, and French plays, all also drawing on classical models (e.g. Plautus and Terence), especially the trope of the clever slave/servant.[19]
In 1672, Madeleine Béjart died, and Molière suffered from this loss and from the worsening of his own illness. Nevertheless, he wrote a successful Les Fourberies de Scapin ("Scapin's Deceits"), a farce and a comedy in five acts. His following play, La Comtesse d'Escarbagnas, is considered one of his lesser works.
Maître Pathelin, avocat désargenté, se frotte les mains d'aise. Il a rondement mené son affaire : ayant acheté l'étoffe du sieur Guillaume "à crédit", il abuse si bien le marchand que sa dette n'est finalement jamais acquittée. Mais sa ruse semble en avoir inspiré d'autres, et l'aventure prendra un tour pour le moins inattendu... Pièce anonyme du XVème siècle, La farce de maître Pathelin, première véritable comédie du Moyen Age, met en scène un des ressorts comiques par excellence : le retournement de situation.
Cette lecture m'a été conseillé par ma prof de français en 5ème et je n'avais plus trop de souvenirs de ce livre. Alors, j'ai décidé de relire ce livre. Je comprends pourquoi, elle m'a fortement conseillé et m'a même prêté son livre. En effet, écrit par un anonyme, ce livre date du Moyen-Age. De plus, il est très original car il s'agit de farces, ce qui est pas méga connu dans le théâtre. Ainsi, j'ai trouvé ma lecture intéressante car elle m'a permis de montrer l'évolution de notre langue, le théâtre du Moyen-Age qui n'était que des farces en général. Enfin, il est intéressant sur les sujets abordés car par exemple La farce du maître Pathelin me fait penser au Corbeau et au Renard de Jean de La Fontaine dont il y a une référence d'ailleurs où le sujet est qu'un berneur se fera berner quoiqu'il arrive, il récolte ce qu'il a semé. Et pour la farce du cuvier, le sujet est les rapports conjugaux, on peut dire que le sujet de l'égalité hommes et femmes existait déjà à ces temps-là.
Guy de Maupassant : La farce. Texte publié dans Gil Blas du 18 décembre 1883 sous la signature de Maufrigneuse.Numérisation et mise en forme HTML (14 septembre 1998) : Thierry Selva (maupassant@free.fr)LA FARCEMÉMOIRES D'UN FARCEUR Nous vivons dans un siècle où les farceurs ont des allures de croque-morts et se nomment : politiciens. On ne fait plus chez nous la vraie farce, la bonne farce, la farce joyeuse, saine et simple de nos pères. Et, pourtant, quoi de plus amusant et de plus drôle que la farce ? Quoi de plus amusant que de mystifier des âmes crédules, que de bafouer des niais, de duper les plus malins, de faire tomber les plus retors en des pièges inoffensifs et comiques ? Quoi de plus délicieux que de se moquer des gens avec talent, de les forcer à rire eux-mêmes de leur naïveté, ou bien, quand ils se fâchent, de se venger avec une nouvelle farce ? Oh ! J'en ai fait, j'en ai fait des farces, dans mon existence. Et on m'en a fait aussi, morbleu ! et de bien bonnes. Oui, j'en ai fait, de désopilantes et de terribles. Une de mes victimes est morte des suites. Ce ne fut une perte pour personne. Je dirai cela un jour ; mais j'aurai grand mal à le faire avec retenue, car ma farce n'était pas convenable, mais pas du tout, pas du tout. Elle eut lieu dans un petit village des environs de Paris. Tous les témoins pleurent encore de rire à ce souvenir, bien que le mystifié en soit mort. Paix à son âme ! J'en veux aujourd'hui raconter deux, la dernière que j'ai subie et la première que j'aie infligée. Commençons par la dernière, car je la trouve moins amusante, vu que j'en fus la victime. J'allais chasser, à l'automne, chez des amis, en un château de Picardie. Mes amis étaient des farceurs, bien entendu. Je ne veux pas connaître d'autres gens. Quand j'arrivai, on me fit une réception princière qui me mit en défiance. On tira des coups de fusils ; on m'embrassa, on me cajola comme si on attendait de moi de grands plaisirs ; je me dis : "Attention, vieux furet, on prépare quelque chose." Pendant le dîner la gaieté fut excessive, trop grande. Je pensais : "Voilà des gens qui s'amusent double, et sans raison apparente. Il faut qu'ils aient dans l'esprit l'attente de quelque bon tour. C'est à moi qu'on le destine assurément. Attention." Pendant toute la soirée on rit avec exagération. Je sentais dans l'air une farce, comme le chien sent le gibier. Mais quoi ? J'étais en éveil, en inquiétude. Je ne laissais passer ni un mot, ni une intention, ni un geste. Tout me semblait suspect, jusqu'à la figure des domestiques. L'heure de se coucher sonna, et voilà qu'on se mit à me reconduire à ma chambre en procession. Pourquoi ? On me cria bonsoir. J'entrai, je fermai ma porte, et je demeurai debout, sans faire un pas, ma bougie à la main. J'entendais rire et chuchoter dans le corridor. On m'épiait sans doute. Et j'inspectais de l'oeil les murs, les meubles, le plafond, les tentures, le parquet. Je n'aperçus rien de suspect. J'entendis marcher derrière ma porte. On venait assurément regarder à la serrure. Une idée me vint : "Ma lumière va peut-être s'éteindre tout à coup et me laisser dans l'obscurité." Alors j'allumai toutes les bougies de la cheminée. Puis je regardai encore autour de moi sans rien découvrir. J'avançai à petits pas faisant le tour de l'appartement. - Rien. - J'inspectai tous les objets l'un après l'autre. - Rien. - Je m'approchai de la fenêtre. Les auvents, de gros auvents en bois plein, étaient demeurés ouverts. Je les fermai avec soin, puis je tirai les rideaux, d'énormes rideaux de velours, et je plaçai une chaise devant, afin de n'avoir rien à craindre du dehors. Alors je m'assis avec précaution. Le fauteuil était solide. Je n'osais pas me coucher. Cependant le temps marchait. Et je finis par reconnaître que j'étais ridicule. Si on m'espionnait, comme je le supposais, on devait, en attendant le succès de la mystification préparée, rire énormément de ma terreur. Je résolus donc de me coucher. Mais le lit m'était particulièrement suspect. Je tirai sur les rideaux. Ils semblaient tenir. Là était le danger pourtant. J'allais peut-être recevoir une douche glacée du ciel-de-lit, ou bien, à peine étendu, m'enfoncer sous terre avec mon sommier. Je cherchais en ma mémoire tous les souvenirs de farces accomplies. Et je ne voulais pas être pris. Ah ! mais non ! Ah ! mais non ! Alors je m'avisai soudain d'une précaution que je jugeai souveraine. Je saisis délicatement le bord du matelas, et je le tirai vers moi avec douceur. Il vint, suivi du drap et des couvertures. Je trainai tous ces objets au beau milieu de la chambre, en face de la porte d'entrée. Je refis là mon lit, le mieux que je pus, loin de la couche suspecte et de l'alcôve inquiétante. Puis, j'éteignis toutes les lumières, et je revins à tâtons me glisser dans mes draps. Je demeurai au moins encore une heure éveillé tressaillant au moindre bruit. Tout semblait calme dans le château. Je m'endormis. J'ai dû dormir longtemps, et d'un profond sommeil ; mais soudain je fus réveillé en sursaut par la chute d'un corps pesant abattu sur le mien, et, en même temps, je reçus sur la figure, sur le cou, sur la poitrine un liquide brûlant qui me fit pousser un hurlement de douleur. Et un bruit épouvantable comme si un buffet chargé de vaisselle se fût écroulé m'entra dans les oreilles. J'étouffais sous la masse tombée sur moi, et qui ne remuait plus. Je tendis les mains, cherchant à reconnaître la nature de cet objet. Je rencontrai une figure, un nez, des favoris. Alors, de toute ma force, je lançai un coup de poing dans ce visage. Mais je reçus immédiatement une grêle de gifles qui me firent sortir, d'un bond, de mes draps trempés, et me sauver en chemise, dans le corridor, dont j'apercevais la porte ouverte. O stupeur ! il faisait grand jour. On accourut au bruit et on trouva, étendu sur mon lit, le valet de chambre éperdu qui, m'apportant le thé du matin, avait rencontré sur sa route ma couche improvisée, et m'était tombé sur le ventre en me versant, bien malgré lui, mon déjeuner sur la figure. Les précautions prises de bien fermer les auvents et de me coucher au milieu de ma chambre m'avaient seules fait la farce redoutée. Ah ! on a ri, ce jour-là ! L'autre farce que je veux dire date de ma première jeunesse. J'avais quinze ans, et je venais passer chaque vacance chez mes parents, toujours dans un château, toujours en Picardie. Nous avions souvent en visite une vieille dame d'Amiens, insupportable, prêcheuse, hargneuse, grondeuse, mauvaise et vindicative. Elle m'avait pris en haine, je ne sais pourquoi, et elle ne cessait de rapporter contre moi, tournant en mal mes moindres paroles et mes moindres actions. Oh ! la vieille chipie ! Elle s'appelait Mme Dufour, portait une perruque du plus beau noir, bien qu'elle fût âgée d'au moins soixante ans, et posait là-dessus des petits bonnets ridicules à rubans roses. On la respectait parce qu'elle était riche. Moi, je la détestais du fond du coeur et je résolus de me venger de ses mauvais procédés. Je venais de terminer ma classe de seconde et j'avais été frappé particulièrement, dans le cours de chimie, par les propriétés d'un corps qui s'appelle le phosphure de calcium, et qui, jeté dans l'eau, s'enflamme, détone et dégage des couronnes de vapeur blanche d'une odeur infecte. J'avais chipé, pour m'amuser pendant les vacances, quelques poignées de cette matière assez semblable à l'oeil à ce qu'on nomme communément du cristau. J'avais un cousin du même âge que moi. Je lui communiquai mon projet. Il fut effrayé de mon audace. Donc, un soir, pendant que toute la famille se tenait encore au salon, je pénétrai furtivement dans la chambre de Mme Dufour, et je m'emparai (pardon, mesdames) d'un récipient de forme ronde qu'on cache ordinairement non loin de la tête du lit. Je m'assurai qu'il était parfaitement sec et je déposai dans le fond une poignée, une grosse poignée, de phosphure de calcium. Puis j'allai me cacher dans le grenier, attendant l'heure. Bientôt un bruit de voix et de pas m'annonça qu'on montait dans les appartements ; puis le silence se fit. Alors, je descendis nu-pieds, retenant mon souffle, et j'allai placer mon oeil à la serrure de mon ennemie. Elle rangeait avec soin ses petites affaires. Puis elle ôta peu à peu ses hardes, endossa un grand peignoir blanc qui semblait collé sur ses os. Elle prit un verre, l'emplit d'eau, et enfonçant une main dans sa bouche comme si elle eût voulu s'arracher la langue, elle en fit sortir quelque chose de rose et blanc, qu'elle déposa aussitôt dans l'eau. J'eus peur comme si je venais d'assister à quelque mystère honteux et terrible. Ce n'était que son râtelier. Puis elle enleva sa perruque brune et apparut avec un petit crâne poudré de quelques cheveux blancs, si comique que je faillis, cette fois, éclater de rire derrière la porte. Puis elle fit sa prière, se releva, s'approcha de mon instrument de vengeance, le déposa par terre au milieu de la chambre, et se baissant, le recouvrit entièrement de son peignoir. J'attendais, le coeur palpitant. Elle était tranquille, contente, heureuse. J'attendais... heureux aussi, moi, comme on l'est quand on se venge. J'entendis d'abord un très léger bruit, un clapotement, puis aussitôt une série de détonations sourdes comme une fusillade lointaine. Il se passa, en une seconde, sur le visage de Mme Dufour, quelque chose d'affreux et de surprenant. Ses yeux s'ouvrirent, se fermèrent, se rouvrirent, puis elle se leva tout à coup avec une souplesse dont je ne l'aurais pas crue capable, et elle regarda... L'objet blanc crépitait, détonait, plein de flammes rapides et flottantes comme le feu grégeois des anciens. Et une fumée épaisse s'en élevait, montant vers le plafond, une fumée mystérieuse, effrayante comme un sortilège. Que dut-elle penser, la pauvre femme ? Crut-elle à une ruse du diable ? A une maladie épouvantable ? Crut-elle que ce feu, sorti d'elle, allait lui ronger les entrailles, jaillir comme d'une gueule de volcan ou la faire éclater comme un canon trop chargé ? Elle demeurait debout, folle d'épouvante, le regard tendu sur le phénomène. Puis tout à coup elle poussa un cri comme je n'en ai jamais entendu et s'abattit sur le dos. Je me sauvai et je m'enfonçai dans mon lit et je fermai les yeux avec force comme pour me prouver à moi-même que je n'avais rien fait, rien vu, que je n'avais pas quitté ma chambre. Je me disais : "Elle est morte ! Je l'ai tuée !" Et j'écoutais anxieusement les rumeurs de la maison. On allait ; on venait ; on parlait ; puis, j'entendis qu'on riait ; puis, je reçus une pluie de calottes envoyées par la main paternelle. Le lendemain Mme Dufour était fort pâle. Elle buvait de l'eau à tout moment. Peut-être, malgré les assurances du médecin, essayait-elle d'éteindre l'incendie qu'elle croyait enfermé dans son flanc. Depuis ce jour, quand on parle devant elle de maladie, elle pousse un profond soupir, et murmure : "Oh ! madame, si vous saviez ! Il y a des maladies si singulières..." Elle n'en dit jamais davantage. 28 mars 1888 2ff7e9595c
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